Les 2 premiers jours ont été très difficile.

Je pense que la fatigue, les courbatures, ma cheville foulée, le décalage horaire et les effets des vaccins ont décidé d'agir tous en même temps pour me transformer en état de loque humaine.
Les dolipranes ont bien joué leur rôle afin de réduire le délai de cette transformation kafkaienne.
Éclaircie dans ce marasme, à Guate, j'ai pu sortir ma phrase favorite: "una cerveza por favor"!
Tout fier, j'ai fini quasiment d'une traite ce breuvage.

Le contraste de température est déstabilisant au début en Guatemala.
En journée, il doit faire 20/22 degrés. Ce n'est pas la canicule mais lorsque le soleil tape, il fait très mal!
La première journée, nous avons cru bon de se passer de crème, le résultat ne s'est pas fait attendre: coup de soleil sur le pif et ailleurs! Maintenant à chaque sortie, le même rituel pour nous, crème solaire sur toutes nos parties extérieures.
Le soir venant, il peut descendre facilement en dessous des 10 degrés.
Les bâtiments étant peu isolés, le froid s'installe rapidement.
J'ai bien cru attrapé un rhume avec toutes ces variations de température.

J'ai énormément de crainte avec l'hygiène. Plus que d'habitude, c'est étrange.
Les réminiscences de la turista au Cambodge doit me revenir (cauchemar absolu).
Du coup, je me sépare jamais de mon gel main désinfectant.
Je fais très attention à ne pas boire de l'eau du robinet, éviter les glaçons, ne pas avaler des légumes lavés avec l'eau courante et manger des plats bien cuit.
Même avec toutes ces précautions, le manque d’inattention et des problèmes de traduction, il nous est arrivé de boire des jus à base d'eau. Jusqu'à aujourd'hui je suis sain, ouf!

Passé ces difficultés habituelles, j'ai tout de même commencé à profiter de ce beau pays.